Qu'est-ce que Low Code ? Un guide pour le développement low code

Alan Zeichick | Senior Writer | 28 octobre 2024

Quand vous pensez aux logiciels de votre entreprise, vous imaginez sans doute les grandes applications critiques : votre site Web, la gestion des stocks, la comptabilité, les RH, la base clients et les systèmes de gestion financière. Elles sont essentielles, certes, mais ne représentent qu'une partie de l'équation.

Votre entreprise compte peut‑être des centaines, voire des milliers de petits logiciels développés en interne pour résoudre des problèmes très spécifiques ou saisir des opportunités tactiques. Pensez à un générateur de rapports sur mesure, à un système de capture de données pour un projet spécifique, ou même à une démo pleinement fonctionnelle d'un futur grand projet. Autrefois, ces applications tactiques étaient créées par des équipes d'ingénieurs logiciels, souvent diplômés en informatique.

Aujourd'hui, ce n'est plus forcément le cas.

Depuis une décennie, les plateformes dites « low‑code » permettent à des développeurs individuels, voire à des utilisateurs métier technophiles, de concevoir, créer, tester et déployer ces applications légères mais essentielles. Mieux encore, là où un cycle de développement classique prend des semaines ou des mois, les outils low‑code transforment des idées en applications opérationnelles en quelques jours.

Qu'est‑ce que le low‑code ?

Le low‑code est une approche simplifiée du développement logiciel, où un développeur ou un utilisateur métier confirmé crée des applications via une interface visuelle en pointer‑cliquer. Dans de nombreux scénarios low‑code, on commence par concevoir l'interface utilisateur de l'application. Ensuite, on « relie » les fonctionnalités des boutons, champs et écrans via un processus intuitif. Même les connexions à des applications externes, comme des bases de données, se configurent en glisser‑déposer. Puis, d'un simple clic, l'application peut être testée et revue par les parties prenantes. Quand tout est validé, un autre clic déploie l'application, prête à être utilisée par les personnes autorisées en interne, par les partenaires ou par les clients.

Qu'est‑ce que le développement d'applications low‑code ?

Le développement d'applications low‑code est une approche qui permet de créer des applications avec un minimum de code, grâce à des plateformes offrant des interfaces visuelles et des connecteurs et composants prêts à l'emploi. Cette approche séduit, car quiconque a tenté de coder sait combien le processus peut être complexe. Avec une plateforme low‑code, pas besoin d'un diplôme d'informatique pour créer une application réellement utile au business.

Parce que le low‑code s'appuie sur des outils de glisser‑déposer plutôt que sur des langages complexes, c'est une alternative accessible au développement traditionnel, et surtout, beaucoup plus rapide.

Qu'est‑ce qu'une plateforme low‑code ?

Une plateforme low‑code est un système convivial à l'interface intuitive qui permet même aux développeurs débutants de créer rapidement des applications fonctionnelles et sécurisées. Au lieu d'écrire des centaines ou milliers de lignes de code à la syntaxe rigide, une plateforme low‑code permet de créer des applications capables d'accéder aux systèmes de l'entreprise (y compris les bases de données), d'effectuer des calculs et analyses, et de collecter de nouvelles informations à des fins métiers. Les plateformes low‑code les plus récentes exploitent même l'IA générative pour offrir une interface en langage naturel, imaginez décrire les fonctionnalités voulues dans une fenêtre de chat.

Les plateformes low‑code s'appuient souvent sur le cloud et donnent accès à un large éventail de services cloud via une expérience de développement visuelle en glisser‑déposer.

Autre atout clé du low‑code : la personnalisation. Si l'on peut créer des applications complètes uniquement avec un concepteur visuel, les plateformes low‑code permettent aussi d'ajouter du code personnalisé en JavaScript, HTML, etc. Cette flexibilité permet d'intégrer l'application avec la plupart des systèmes externes, solutions commerciales, logiciels open source, API d'applications internes.

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Points à retenir

  • Il existe une variété de plateformes low‑code adaptées aux développeurs et aux utilisateurs finaux technophiles.
  • Chaque plateforme low‑code a son modèle de licence : à vous de choisir entre open source et éditeur commercial.
  • Comme pour toute plateforme de développement, votre outil low‑code doit prendre en charge les exigences de sécurité de votre organisation.
  • Voici quelques cas d'usage : créer une application mobile face à une opportunité, bâtir un front‑end Web pour une application critique, ou agréger des données pour des rapports.

Le low‑code est‑il identique au no‑code ?

Même si certains emploient « low‑code » et « no‑code » indifféremment, ce n'est pas la même chose. Les plateformes et les applications créées peuvent sembler similaires, très visuelles, construites en glisser‑déposer. Cependant, les plateformes no‑code sont conçues pour la simplicité. Elles ne gèrent pas des logiques complexes, s'intègrent difficilement à de multiples sources externes, passent mal à l'échelle pour de forts volumes transactionnels et, surtout, n'offrent pas la personnalisation avancée via API externes et langages comme JavaScript. Les plateformes low‑code conviennent à la création d'applications métier robustes, fiables et scalables. Les plateformes no‑code sont plus limitées, avec peu de flexibilité et d'options de personnalisation. Elles proposent généralement des modèles prédéfinis et des fonctionnalités ainsi que des contrôles de sécurité limités.

Le low‑code expliqué

Le low‑code est une approche de création d'applications métier s'appuyant sur une plateforme spécialisée, souvent dans le cloud. Les plateformes low‑code sont utilisées par des individus, développeurs ou utilisateurs finaux technophiles (les développeurs citoyens), souhaitant créer des applications. Au lieu d'outils complexes destinés à des équipes d'experts, les plateformes low‑code offrent une interface visuelle en glisser‑déposer pour créer l'interface, puis ajouter les fonctionnalités et les connexions aux systèmes externes, comme les bases de données.

Les clés du low‑code : des composants réutilisables pour les fonctions courantes, des connecteurs prêts à l'emploi pour intégrer bases de données, API et autres systèmes, et la capacité de déployer dans le cloud ou on‑premises.

Pourquoi le low‑code est‑il populaire ?

Le low‑code séduit car il est plus rapide et plus simple que les méthodes de développement classiques. Des applications low‑code se construisent en quelques jours par une seule personne, souvent un utilisateur métier, parfois un développeur, au lieu de semaines ou de mois par une équipe d'ingénieurs. Résultat : un time‑to‑value réduit pour les employés ou clients, et des coûts drastiquement abaissés.

En abstrayant la complexité, les plateformes low‑code démocratisent le développement applicatif et permettent de répondre vite aux nouveaux besoins.

Comment fonctionne le low‑code ?

Le low‑code repose sur deux étapes essentielles. D'abord, on définit les besoins métier et on construit l'application avec un outil de conception visuel intuitif. Cette phase inclut la conception de l'interface, la définition des fonctionnalités et l'ajout de connecteurs vers les sources de données, bases de données ou autres applications métier. Ensuite, une fois l'application finalisée et testée pour valider les bénéfices attendus, elle est distribuée aux utilisateurs concernés, dans le cloud ou sur l'infrastructure interne.

Sécurité et low‑code

La plupart des plateformes low‑code offrent une sécurité robuste afin que seules les personnes autorisées puissent les utiliser. Ces contrôles peuvent être intrinsèques à la plateforme low‑code ou s'appuyer sur un système de gestion des accès plus robuste, par exemple celui d'une base de données hébergeant l'application low‑code. Pour sécuriser les applications créées, les bonnes pratiques incluent : choisir une plateforme low‑code éprouvée auprès d'un éditeur reconnu en sécurité, valider les entrées et appliquer les pratiques de code sécurisé, et sensibiliser les utilisateurs à la protection des données.

Avantages du low‑code pour les entreprises

Le low‑code offre de nombreux avantages face au développement traditionnel, souvent long et formalisé, mobilisant des équipes d'ingénieurs. Voici les principales raisons pour lesquelles les entreprises s'y engagent.

  • Développement accéléré. Le low‑code fait gagner du temps et des ressources en permettant de créer des applications en quelques jours, parfois en quelques heures. Avec des interfaces intuitives, souvent via le navigateur, plus besoin d'installer et d'apprendre des outils de développement traditionnels. Les applications peuvent même être déployées en un clic.
  • Constance et standardisation. Des applications métiers complexes et peu intuitives sont peu adoptées, et coûtent cher. De même, maintenir le code d'autrui est redoutable quand celui‑ci ne respecte pas les standards de l'organisation. Le low‑code résout ces problèmes grâce à un outillage commun, facile à maîtriser, et à des applications conformes aux standards Web. Facile à apprendre, facile à maintenir et basé sur des standards : le low‑code coche toutes les cases.
  • Efficience des coûts. Quel que soit l'angle de mesure des coûts d'un projet logiciel, le low‑code tire son épingle du jeu. Temps des équipes ? Quelques heures ou jours pour une personne, plutôt que des semaines ou mois pour une équipe. Coûts d'outillage ? Les plateformes low‑code peuvent être peu coûteuses, voire incluses gratuitement avec d'autres logiciels d'entreprise. Et, comme vu, les applications obtenues sont simples à utiliser et donc largement adoptées.
  • Collaboration optimisée. Beaucoup d'applications low‑code naissent au sein des métiers : ceux qui comprennent le besoin sont ceux qui construisent l'application. Ils conçoivent le logiciel et affinent ses fonctionnalités avec des retours immédiats, ce qui est bien plus rapide et efficace que de « traduire » le besoin à une équipe distante.

    De plus, la dernière génération de plateformes low‑code facilite la collaboration entre plusieurs concepteurs, pour unir des expertises métier complémentaires. Si cette capacité vous intéresse, recherchez le suivi aisé des modifications et le verrouillage de sections pour limiter les problèmes de gestion des versions.
  • Agilité renforcée. Dans un monde business ultradynamique, il faut souvent aller vite. Quand une idée surgit ou qu'un concurrent bouge, on n'a pas des mois devant soi. Avec le low‑code, des applications simples se conçoivent et se déploient en quelques heures ; pour des besoins plus ambitieux, comptez plutôt quelques jours pour concevoir, construire, tester et déployer. Mais on parle de jours, pas de mois.
  • d’amélioration de l’expérience client. Les utilisateurs finaux apprécient les applications low‑code : elles répondent à des besoins concrets, offrent une interface intuitive et sont conçues par des personnes qui comprennent leurs attentes. Intégrées aux bases de données et applications d'entreprise, elles acheminent les bonnes données aux bonnes personnes. Mieux encore, les innovations en IA générative permettent d'interagir avec les applications en langage naturel.
  • l'augmentation de la productivité ;. En moins de temps qu'il n'en faut pour simplement constituer une équipe d'ingénieurs, un utilisateur métier peut concevoir, bâtir, tester et déployer une application low‑code, et employés, clients et partenaires peuvent déjà l'utiliser. Si l'objectif est de résoudre un problème ou de saisir une opportunité, le low‑code apporte des bénéfices immédiats.
  • Avantage d'innovation. Certaines plateformes low‑code restent assez simples et statiques, au risque d'applications moins riches en fonctionnalités modernes. Recherchez une assistance IA capable, par exemple, de générer en langage naturel des requêtes SQL et d'accélérer le débogage.
  • Capacités d'intégration. Les applications low‑code doivent dialoguer avec des sources externes, API, bases de données, applications d'entreprise (stocks, gestion des comptes clients, etc.). Vérifiez ces capacités d'intégration ainsi que le support de JavaScript pour des personnalisations avancées.
  • Pérennité à long terme. Si certaines applications low‑code sont ponctuelles, beaucoup sont conçues pour durer des années. Privilégiez des plateformes low‑code établies et continuellement enrichies par l'éditeur, afin de mettre à jour aisément vos applications et répondre à l'évolution des besoins.

Défis du low‑code

Bien que le low code puisse être le meilleur choix pour créer de nombreuses applications, il présente des compromis par rapport aux modèles de développement d'applications traditionnels, où des équipes d'ingénieurs logiciels professionnels créent des applications d'entreprise à grande échelle. Parfois, l'approche low‑code, plus simple et très standardisée, ne sera pas la mieux adaptée à la tâche. Voici quelques facteurs à prendre en compte.

  • Maintenance complexe. Certaines applications, une fois développées, évoluent très peu, parfois une fois par an. D'autres doivent changer en continu, soit parce que la logique métier évolue, soit parce que les intégrations externes sont mouvantes et fragiles. Si les applications low‑code se mettent à jour facilement via des outils visuels, elles n'offrent pas toujours la même flexibilité qu'un logiciel traditionnel, soutenu par une équipe dédiée d'ingénieurs garantissant le bon fonctionnement. Quand les besoins de maintenance sont élevés, le low‑code n'est sans doute pas l'approche idéale.
  • Gouvernance et conformité. Les plateformes d'applications low‑code sont conçues pour bâtir des applications relativement simples répondant à des besoins métier. C'est idéal, sauf lorsque des règles de gouvernance ou des réglementations imposent des exigences strictes en matière d'archivage, de souveraineté des données, de limitation d'accès aux informations personnellement identifiables (PII), aux données de santé confidentielles, aux informations financières non publiques, aux secrets protégés à l'export, aux données d'audit, à des informations sensibles, etc. Dans ces cas, le logiciel doit être développé selon des standards très exigeants et sa conformité doit être démontrée. Pour ces usages, un processus de développement traditionnel (high‑code) s'impose généralement.
  • Difficultés d'intégration. Beaucoup d'applications métier doivent dialoguer avec d'autres systèmes : serveurs d'identité pour le contrôle d'accès, systèmes de stock pour les requêtes, solutions de vente pour les transactions, etc. De nombreuses plateformes low‑code proposent des intégrations pour les systèmes courants, y compris les bases de données leaders, et offrent des options d'extensibilité via SQL, JavaScript, JSON et des API open source. Cependant, leurs capacités d'intégration couvrent mal certains systèmes spécialisés ou très complexes : logiciels legacy, systèmes embarqués ou solutions fortement propriétaires. Ces intégrations peuvent exiger des techniques de développement traditionnelles.
  • Personnalisation limitée. Les applications low‑code sont créées via un concepteur visuel et s'exécutent dans un environnement d'exécution standardisé. Des options de personnalisation existent au‑delà du concepteur visuel ; par exemple, Oracle APEX permet d'ajouter du code JavaScript ou de lier des API externes. C'est suffisant pour de nombreux cas. Mais dans certains cas, le modèle d'interface d'une application low‑code ne répondra tout simplement pas à des exigences très spécifiques.
  • Limites de performance. Les applications low‑code conviennent à des volumes de transactions faibles à moyens, avec des centaines voire quelques milliers d'utilisateurs simultanés selon la complexité. Pour beaucoup de besoins métier, c'est amplement suffisant. Pour d'autres, le low‑code n'est pas la bonne réponse. Imaginez les applications d'un parquet boursier, d'un réseau de distributeurs automatiques bancaires ou d'un suivi de fret ferroviaire en temps réel. Un tel niveau de volume et de performance impose un développement traditionnel. En revanche, le low‑code reste utile pour des tâches spécialisées, comme un tableau de bord exécutif du suivi de fret, une application à faible volume.
  • Assurance qualité. À quel point est‑il crucial qu'un logiciel métier fonctionne sans faille 24 h/24 ? Pour certaines applications, telles qu'un générateur de rapports utilisé hebdomadairement, c'est moins critique que pour une application externe où les clients consultent leurs commandes. Les applications low‑code sont fiables, mais s'exécutent dans un environnement unique qui peut ralentir ou tomber en panne à cause d'une source de données externe. Si cela est inacceptable, un logiciel traditionnel peut offrir davantage de résilience : multiples chemins d'exécution si un service externe est indisponible, bascule sur des instances de secours, voire sur des data centers géographiquement distincts.
  • Problèmes de montée en charge. Les applications low‑code s'exécutent dans un conteneur d'exécution standardisé, autonome ou hébergé dans un autre logiciel, par exemple une base de données d'entreprise. Même si cet environnement peut gérer des centaines, voire des milliers de transactions ou d'utilisateurs simultanés, il ne rivalisera pas avec des logiciels cloud‑natifs sur mesure capables de s'étendre sur des millions de serveurs et de data centers cloud.
  • Problèmes de sécurité. Craignez‑vous que des personnes non autorisées accèdent à votre application low‑code ou à ses données ? Vous avez raison d'être vigilant : beaucoup de plateformes low‑code orientées productivité personnelle manquent de fonctions de sécurité avancées, authentification, chiffrement des données, signatures numériques, indispensables aux applications d'entreprise. Les entreprises doivent privilégier une plateforme low‑code éditée par un fournisseur reconnu pour la robustesse de sa sécurité et de ses contrôles d'accès. Cela couvre largement la plupart des cas d'usage. Cependant, dans certaines situations, un développement sur mesure sera nécessaire pour répondre à des exigences de sécurité très strictes ou spécifiques.
  • Écarts de compétences. Dans certaines organisations, des utilisateurs métier, non développeurs, disposent des compétences techniques pour utiliser les outils visuels d'une plateforme low‑code. D'ailleurs, de nombreux fournisseurs de plateformes low‑code proposent des formations en ligne et des certifications. À l'inverse, si ces profils ne sont pas disponibles, il faut recourir à des équipes de développement traditionnelles ou à des consultants pour construire l'application low‑code.
  • Dépendance vis-à-vis d’un fournisseur. Les plateformes low‑code reposent sur un ensemble d'outils graphiques spécifiques et sur un environnement d'exécution particulier. Avantage : l'application low‑code fonctionne de manière optimale dans cet environnement. En contrepartie, elle y est liée : la conception et la logique ne peuvent être exportées vers une autre plateforme low‑code.

Fonctionnalités courantes des plateformes de développement low‑code

Au plus simple, une plateforme low‑code comprend deux volets : l'outil de conception visuel pour le créateur d'applications et l'environnement d'exécution de l'application. Les utilisateurs autorisés y accèdent via un navigateur Web ou en local.

Voici des fonctionnalités fréquemment présentes dans les plateformes low‑code de niveau entreprise. Tous les systèmes ne proposent pas tout ; plus la liste est riche, plus vos applications sont pérennes.

  • Une variété de modèles de conception visuelle et la possibilité de créer les vôtres
  • Accès et publication de services Web via REST et des API
  • Ajout et édition de données complexes de façon intuitive
  • Comparaison des changements multi‑contributeurs pour résoudre les conflits
  • Création de graphiques et rapports imprimables fidèlement
  • Création d'applications Web progressives (PWA) au rendu natif
  • Exécution de SQL sur des bases de données distantes via HTTP et REST
  • Regroupement et mise en forme pertinente des données
  • Enregistrement et réutilisation de rapports de données
  • Compatibilité avec GitHub et d'autres dépôts partagés
  • Prise en charge de données numériques, texte, images et autres données complexes
  • Accès complet au langage de requêtes SQL
  • Supervision de l'activité des développeurs et des utilisateurs
  • Développement assisté par IA avec support du langage naturel
  • Saisie semi‑automatique et suggestions pour les requêtes
  • Construction de formulaires pour consulter et modifier des tables
  • Chiffrement des données à l'échelle de l'application
  • Détection d'attaques comme le cross‑site scripting (XSS) et la manipulation de paramètres
  • Rapports d'erreurs en exécution
  • Extensibilité via JavaScript, SQL et PL/SQL
  • Fonctions de travail simultané multi‑développeurs sans conflits de versions
  • IA générative pour les dialogues utilisateur (fenêtres de chat, etc.)
  • Géolocalisation pour applications mobiles, utile à la souveraineté des données
  • Globalisation pour gérer plusieurs langues dans une même app
  • Intégration des applications mobiles avec d'autres applications sur téléphones ou tablettes
  • Multiples niveaux de contrôle d'accès, avec champs en lecture seule ou lecture/écriture granulaire
  • Workflows de processus intégrés pour les utilisateurs finaux
  • Recherche de données en temps réel dans les bases de données d'entreprise
  • Visualisations interactives et flexibles en temps réel
  • Authentification sécurisée sur une variété de navigateurs et d'appareils mobiles
  • Composants partagés copiables et rafraîchissables en un clic
  • Outils avancés de débogage et de traçage applicatif
  • Listes de tâches et workflows de validations pour développeurs
  • Composants d'interface conformes aux exigences d'accessibilité
  • Large choix de polices, graphiques et icônes intégrables

Low‑code vs no‑code vs développement traditionnel

Sous bien des aspects, no‑code et low‑code se ressemblent : tous deux s'appuient sur des environnements très visuels et du glisser‑déposer pour concevoir l'application. Les deux offrent une expérience visuelle aux utilisateurs finaux, accessible via navigateur ou mobile.

No‑code et low‑code peuvent être utilisés par des développeurs professionnels comme par des utilisateurs métier technophiles, sans diplôme d'informatique. Tous deux s'intègrent à diverses sources de données externes, avec des niveaux d'interopérabilité qui varient selon les plateformes.

La plus grande différence tient à la personnalisation. Un environnement no‑code n'autorise pas, par définition, l'écriture de code (JavaScript, HTML…) ni le dépassement des fonctions intégrées de l'outil. À l'inverse, les plateformes low‑code offrent ces capacités, apportant plus de flexibilité pour la logique, l'expérience utilisateur et des intégrations sur mesure.

À l'opposé, le développement traditionnel (high‑code) repose sur des approches d'ingénierie logicielle complètes. Même si les ingénieurs utilisent des IDE, le processus exige d'écrire beaucoup de code source en JavaScript, Java, C++, C# ou autres langages complexes. Le développement traditionnel suit des processus plus formalisés et requiert souvent un haut niveau de formation et d'expérience. Si certaines applications nécessitent une ingénierie à grande échelle, de nombreux projets gagnent en agilité, rapidité et coûts avec une plateforme low‑code.

Différences clés

Low Code No‑code Développement traditionnel
Environnement de développement visuel en glisser‑déposer Oui Oui Non
Personnalisation par code (JavaScript, HTML, autres techniques) Oui Non Oui
Délai de développement Souvent quelques jours Souvent quelques jours Souvent quelques mois
Qui construit l'application Une personne ou une petite équipe Une personne Une équipe de développement
Coût de construction de l'application Gratuit ou peu coûteux Gratuit ou peu coûteux Coûteux
Évolutivité Moyen Faible Hautes

Que peuvent créer les entreprises avec le low‑code ?

Même si elles partagent des points communs, deux plateformes low‑code ne se valent pas. Elles diffèrent par leurs usages cibles et par l'étendue de leurs fonctionnalités. Le résultat final dépendra de la plateforme choisie et de l'expertise du concepteur. De manière générale, voici des types d'applications réalisables en low‑code.

  • Applications de processus métier. Les entreprises multiservices s'appuient sur la technologie pour orchestrer leurs activités. Ces applications permettent de piloter, automatiser et optimiser la productivité et les workflows.
  • Applications orientées client. Elles créent un lien direct entre les consommateurs et la marque. Exemples : gestion de polices d'assurance par les assurés, accès des étudiants aux informations de leur université. L'objectif : une expérience client plus personnalisée.
  • Applications de traitement des données. Les plateformes low‑code intègrent l'intelligence artificielle (IA) pour traiter les données efficacement et en profondeur. Un meilleur accès aux données stimule la productivité et économise du temps et des ressources en automatisant des tâches autrement manuelles.
  • Applications d'efficacité opérationnelle. Comme leur nom l'indique, elles améliorent l'efficacité opérationnelle grâce à la technologie. Fonctions courantes : formation des employés, service client renforcé, application de standards qualité élevés.
  • Applications d'interface utilisateur. L'expérience de vos clients sur votre site ou application mobile est clé pour la perception de votre marque. Le low‑code permet de concevoir et configurer l'interface, garantissant une expérience positive, et une meilleure réputation de marque.

Cas d'usage du low‑code

Les cas d'usage des plateformes low‑code sont quasiment illimités. Oracle compte à lui seul plus de 850 000 développeurs ayant créé plus de 21 millions d'applications sur sa plateforme APEX. Voici quelques exemples .

  • Trailcon 360 est une application low‑code qui fournit aux chargeurs des informations en temps réel sur la localisation, la télématique et l'état de maintenance de plus de 30 000 semi‑remorques commerciales. L'application traite plus de 3 000 factures par mois pour Trailcon, une société de gestion de flotte.
  • Une application low‑code de Natcorp assure la gestion RH de plus de 600 000 utilisateurs finaux au Brésil. La dernière version intègre l'IA générative, permettant de poser des questions et d'obtenir des réponses argumentées en langage naturel.
  • Savantage Solutions, éditeur américain pour les administrations, a modernisé son logiciel de gestion d'actifs en applications low‑code. Parmi les bénéfices : expérience utilisateur intuitive, visualisation et reporting améliorés, indépendance vis‑à‑vis du navigateur, sécurité renforcée.

Comment choisir une plateforme low‑code

De nombreuses plateformes low‑code existent, avec des fonctionnalités et usages variés. Certaines ciblent des usages personnels, d'autres sont résolument orientées entreprise. Les coûts varient selon les fonctionnalités, les usages et le niveau de support souhaité. Des plateformes open source existent également, avec support communautaire gratuit ou support professionnel sous licence.

Voici les étapes pour sélectionner votre plateforme.

  1. Identifier les besoins métier. Que souhaitez‑vous construire, précisément ? Qui construira l'application, et avec quelle expérience ? Les utilisateurs seront‑ils internes, ou incluront‑ils des partenaires et fournisseurs ? Quelles exigences en montée en charge (utilisateurs simultanés), en fiabilité et en contrôles d'accès/sécurité ?
  2. Évaluer les exigences techniques. Quelles intégrations avec vos logiciels existants, en lecture seule ou en lecture/écriture ? Vos utilisateurs finaux seront‑ils sur navigateur, sur mobile, ou les deux ? Des API spécifiques sont‑elles requises (services Web REST, etc.) ?
  3. Prendre en compte l'expérience utilisateur. Qui utilisera l'application et quel est leur niveau de maturité technique ? L'interface couvre‑t‑elle les fonctionnalités requises (données temps réel, graphiques, etc.) ? Avez‑vous besoin du multi‑langues pour la globalisation ? L'interface respecte‑t‑elle les standards d'ergonomie courants, Web, iOS et Android ? L'application s'appuie‑t‑elle sur l'authentification native des appareils, ou impose‑t‑elle d'autres processus de sécurité ?
  4. Évaluer la personnalisation et la flexibilité. Les plateformes low‑code offrent un socle de fonctionnalités prêt à l'emploi. Si vous devez étendre ce socle, les personnalisations sont‑elles accessibles et basées sur des langages familiers à vos équipes ? Pouvez‑vous accéder aux services cloud et applications via JavaScript, HTML, SQL et API REST standards ?
  5. Examiner la réputation du fournisseur et le support. Quel est le risque que l'éditeur disparaisse pendant la durée de vie prévue de votre application low‑code ? Quel est le risque d'arrêt de la plateforme ? L'éditeur investit‑il pour enrichir la plateforme, corriger les bugs et publier des mises à jour de sécurité ? Le fournisseur propose‑t‑il un support technique robuste à vos concepteurs d'applications ?
  6. Analyser coûts et licences. Toute plateforme low‑code a une licence, open source ou commerciale. Les conditions de licence répondent‑elles à vos exigences ? Le modèle de coûts couvre‑t‑il vos usages (outils de développement, paiement par utilisateur ou à l'usage, support technique) ? La création d'applications supplémentaires est‑elle incluse dans une licence forfaitaire, ou facturée par application ? Le coût de la plateforme low‑code est‑il inclus dans d'autres logiciels déjà licenciés chez cet éditeur ?
  7. Pilotage et preuve de concept. Est‑il facile de réaliser une preuve de concept ou un pilote pour valider l'adéquation de l'outil à vos exigences ? Pouvez‑vous construire et tester le pilote, intégrations aux bases de données incluses, sans coûts ni licences ? Existe‑t‑il une licence pilote sans engagement long terme ?
  8. Recueillir des retours. Pouvez‑vous donner accès à la plateforme à vos développeurs et à des utilisateurs pilotes sans engagement long terme ? La plateforme low‑code offre‑t‑elle des moyens de collecter des retours sur l'interface et les fonctionnalités ? Est‑il simple de signaler des zones boguées ou des erreurs de logique ?
  9. Prendre une décision éclairée. Quelles sont vos fonctionnalités indispensables, parmi les facteurs ci‑dessus, pour qu'une plateforme low‑code soit adaptée ? Quels critères sont « appréciables » mais non essentiels ? Quel est le coût attendu du projet, temps de développement compris, une fois l'application déployée, en tenant compte des utilisateurs et transactions anticipés ?
  10. Planifier la mise en œuvre. Une fois la décision prise d'adopter une plateforme low‑code pour votre prochain projet, quelles sont les étapes pour transformer le concept en application aboutie ? Vous en verrez davantage dans la section suivante.

Comment démarrer l'adoption du low‑code

Le développement d'applications low‑code est bien plus rapide que l'ingénierie logicielle traditionnelle, mais cela reste un processus métier à traiter avec sérieux. Si votre organisation envisage le low‑code, l'adaptation à ces processus et aux principes de conception low‑code peut demander du temps, ainsi que l'adhésion de parties prenantes peu familières du développement sur mesure, ou du fait que des applications puissent être créées autrement que par des ingénieurs et hors d'un processus formel. Voici quelques facteurs à considérer.

  1. Evaluation. Commencez par vérifier si le low‑code est la bonne approche pour votre projet et quelle plateforme low‑code est la plus adaptée. Il s'agit d'évaluer les exigences du projet, d'identifier le ou les concepteurs d'applications (si une petite équipe est impliquée), ainsi que les utilisateurs finaux pressentis et les parties prenantes clés. Précisez également le budget, le calendrier et les indicateurs de réussite.
  2. Formation. Les plateformes low‑code sont intuitives et faciles à prendre en main, grâce au glisser‑déposer et à des outils accessibles via le navigateur. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille se lancer sans formation : apprenez les bonnes pratiques pour concevoir des applications fonctionnelles, sécurisées, scalables, intuitives, fiables et conformes aux standards de l'entreprise. Prévoyez du temps pour former vos concepteurs d'applications, en ligne ou autrement, sur la nouvelle plateforme.
  3. Projets pilotes. Même si la tentation est grande d'attaquer l'application phare, ne commencez pas par là. Laissez vos concepteurs résoudre d'abord de petits problèmes pour gagner en confiance et en expérience, et comprendre comment la plateforme low‑code s'intègre à vos autres logiciels. Par exemple, avant une application d'analyse avancée pour la direction, créez une simple application qui récupère quelques enregistrements depuis une base de données.
  4. Intégration. L'intégration est souvent la partie la plus délicate d'un projet applicatif, low‑code ou traditionnel. Votre organisation dispose sans doute de nombreuses sources de données : bases de données, applications legacy, applications cloud, services Web externes. Vos concepteurs low‑code peuvent avoir besoin d'aide pour identifier ces sources et y accéder de manière fiable et sécurisée.
  5. Collaboration. Les développeurs ne travaillent pas en vase clos, et c'est vrai aussi pour les concepteurs low‑code, même s'ils maîtrisent bien les besoins métier. Assurez‑vous qu'ils aient accès aux experts métier et techniques, ainsi qu'à un panel d'utilisateurs finaux pour co‑définir la meilleure interface. Certaines plateformes low‑code permettent le travail en équipe : veillez à ce que ces fonctionnalités soient maîtrisées.
  6. Développement itératif. Le développement moderne fonctionne au mieux avec des approches itératives : on crée un petit périmètre, on récolte des retours, on les intègre, on étend la fonctionnalité… et on recommence. C'est idéal pour le low‑code, surtout lorsque les concepteurs cumulent d'autres responsabilités et ne sont pas des ingénieurs à temps plein.
  7. Évolutivité. Une application low‑code peut démarrer avec un utilisateur, puis dix… et très vite mille. Ou dix mille. Hélas, une application mal conçue, même sur une excellente plateforme low‑code, peut s'effondrer en cas de montée en charge. Planifiez et testez la montée en charge, notamment sur les connexions aux sources externes, car une application peut fonctionner en phase de test mais échouer lors d'un déploiement large aux employés, partenaires ou clients. Bonne pratique : déployez progressivement.
  8. Gouvernance et conformité. Chaque organisation a ses exigences pour les logiciels et les données, low‑code ou pas. Cela peut concerner le traitement des PII (employés, clients), des données financières, des secrets industriels, des dossiers de santé, etc. Certaines exigences de gouvernance sont imposées par les secteurs, les normes financières, les contentieux ou les autorités. Assurez‑vous que vos concepteurs d'applications low‑code consultent les référents et suivent un processus validé pour garantir la conformité.
  9. Retours et amélioration continue. Comme évoqué, le meilleur logiciel se construit itérativement. Mais un logiciel, y compris low‑code, n'est presque jamais « terminé ». Il y a toujours des améliorations possibles : nouvelles fonctionnalités, ergonomie, technologies à intégrer, et bien sûr des bugs à corriger. Mettez en place des processus robustes pour remonter les retours aux concepteurs, qui ne sont pas toujours les mainteneurs, et veillez à ce que les ego ne freinent pas l'amélioration.
  10. Changement de culture. Le low‑code n'est pas nouveau, il existe depuis des années, mais peut être nouveau pour votre organisation. Des réticences peuvent venir de ceux qui préfèrent que toutes les applications soient créées par des équipes d'ingénierie traditionnelles. D'autres voudront participer mais manqueront de temps, de connaissances ou d'expérience. Enfin, certains concepteurs peuvent oublier qu'en low‑code aussi, il faut respecter standards internes et règles de conformité. Prenez en compte le facteur humain, pas seulement la technologie, dans votre projet low‑code.

Sécurité et conformité dans le développement low‑code

Tout projet de développement logiciel en entreprise doit être sécurisé. Même si le logiciel est réservé aux employés, des contrôles d'accès restent indispensables. Qu'elle soit low‑code ou traditionnelle, toute application accédant aux données de l'entreprise (stocks, base de données clients, etc.) doit mettre en œuvre chiffrement et autorisation. Il est crucial que votre plateforme de développement prenne en charge les mécanismes de sécurité requis, et que vos concepteurs les utilisent correctement. La dernière chose à souhaiter est une fuite de données parce que quelqu'un écrit un fichier en clair dans un emplacement accessible sur internet.

Au‑delà de la sécurité, la conformité est tout aussi essentielle et multiforme. Au‑delà des politiques internes sur la confidentialité, des réglementations s'appliquent : cadres gouvernementaux, règles sectorielles (périodes de silence des sociétés cotées), exigences de souveraineté des données, secrets commerciaux, tarification, clauses contractuelles, accords juridiques et propriété intellectuelle. Sur ce point, le low‑code ne diffère pas du développement traditionnel : en matière de sécurité et de conformité, il faut faire juste, dès la première fois.

Certes, des concepteurs au sein des métiers peuvent méconnaître ces règles, ce n'est pas une excuse. Toute personne qui construit une application, même modeste, doit consulter l'IT et le juridique, ainsi que les équipes conformité et gouvernance, pour s'assurer que les bons processus, validations et documents sont en place. C'est parfois contraignant, mais la sécurité applicative protège votre réputation et votre activité.

Exemples de low‑code

Des millions d'applications low‑code existent dans le monde. Oracle indique que plus de 21 millions ont été créées avec Oracle APEX à lui seul. Certaines sont très simples : une application qui collecte les inscriptions à la fête annuelle d'un service, note qui apporte un dessert maison ou des boissons. D'autres sont très ambitieuses, affichant en temps réel la localisation et l'état opérationnel d'une flotte de poids lourds.

Voici quelques cas d'usage d'applications low‑code :

  • Créer une nouvelle application mobile face à une opportunité business immédiate
  • Remplacer un tableur critique par une application Web basée sur des formulaires
  • Construire un front‑end Web pour une application client/serveur legacy
  • Créer un annuaire interne alimenté par le système RH
  • Donner aux partenaires un accès aux données essentielles via une application REST sécurisée lisant dans une base de données
  • Synthétiser des informations pour le management à partir de plusieurs sources internes
  • Élaborer des rapports interactifs sur mesure à partir de l'ERP

L'avenir du low‑code

Quel est l'avenir du low‑code ? À en juger par ces dernières années, les plateformes low‑code progresseront simultanément sur plusieurs fronts.

Plus d'intégrations. Les plateformes low‑code proposeront encore plus d'outils d'intégration avec des sources cloud et des systèmes client/serveur legacy.

Plus d'assistants. Les plateformes modernes aident déjà à appréhender API et bases de données, par exemple en simplifiant la sélection des tables et champs. Ces outils gagneront en puissance, s'appuyant davantage sur l'IA pour que les développeurs décrivent leur intention, et que la plateforme génère les fonctionnalités à partir de ces prompts.

Plus de collaboration. Historiquement, les plateformes low‑code visaient un concepteur unique. Aujourd'hui, beaucoup intègrent des outils collaboratifs : espaces partagés, intégration GitHub, etc. Le low‑code adoptera de plus en plus les outils collaboratifs de l'ingénierie logicielle traditionnelle.

Plus de montée en charge. Les applications low‑code sont rapides et réactives, capables de gérer des centaines ou milliers d'utilisateurs ou de transactions simultanés. Attendez‑vous à ce qu'elles évoluent pour supporter plusieurs instances serveur et offrir encore plus d'évolutivité.

Plus d'ergonomie. Les interfaces des applications low‑code sont déjà très intuitives : icônes expressives, styles graphiques, graphiques et tableaux interactifs, et même des fenêtres de chat propulsées par l'IA générative. Sur navigateur comme sur mobile (téléphone, tablette), l'expérience utilisateur ne cessera de s'améliorer.

Créez des applications plus vite avec Oracle APEX

La meilleure façon de créer vos applications métier passe souvent par le low‑code, et avec plus de 850 000 développeurs, Oracle APEX s'impose. La preuve : plus de 21 millions d'applications exploitent la sécurité, la disponibilité et la montée en charge éprouvées d'Oracle APEX.

Mieux encore, Oracle APEX est une fonctionnalité sans coût supplémentaire d'Oracle Database, y compris Oracle Autonomous Database, exécutable on‑premises ou sur Oracle Cloud Infrastructure. Donc si vous avez Oracle Database, vous avez déjà accès à Oracle APEX. Sinon, une version toujours gratuite d'Oracle APEX est disponible.

Prenez deux minutes pour découvrir comment démarrer avec un espace de travail APEX gratuit. Vous verrez comment créer des applications d'entreprise 20 fois plus vite avec 100 fois moins de code.

Les développeurs et leurs collègues peuvent bénéficier d'outils de GenAI qui génèrent du code basé sur des invites en langage naturel. Décrivez simplement ce qu'il faut créer et laissez le système décider comment. En savoir plus et découvrir 10 autres façons d'améliorer le cloud.

Si vous le pouvez, créez‑le en low‑code

Le low‑code est une manière plus rapide et plus efficace de créer des applications d'entreprise. Comme nous l'avons vu, toutes les tâches ne se prêtent pas au low‑code ; certaines exigences imposent un développement traditionnel. En revanche, quand le low‑code est adapté, vous réduisez drastiquement l'effort : moins de ressources mobilisées, et un délai qui passe de mois à jours.

Les plateformes low‑code modernes apportent de puissants bénéfices : expérience développeur très intuitive, outils qui boostent la productivité et diminuent les défauts par rapport aux anciens systèmes. Avec des coûts de construction moindres et une maintenance facilitée, le low‑code peut résorber votre backlog de développement, pour résoudre plus vite les problèmes et saisir les opportunités. Cela mérite toute votre attention.

FAQ sur le low‑code

Qu'est‑ce que le développement low‑code ?

Le low‑code est une approche simplifiée du développement, où un concepteur, parfois un utilisateur métier et non un ingénieur, peut concevoir, créer, tester et déployer des applications via des outils visuels en pointer‑cliquer. Selon la plateforme, les applications s'exécutent dans un navigateur ou sur mobile.

Quelle différence entre low‑code et no‑code ?

Le no‑code s'appuie sur une interface purement visuelle pour créer des applications simples. Le low‑code va plus loin en permettant d'ajouter du code (JavaScript, HTML) pour mieux adresser les besoins métier.

Qui peut utiliser le low‑code ?

Tout professionnel disposant d'un socle technique peut apprendre à créer des applications low‑code après une formation en ligne. Les développeurs chevronnés utilisent aussi ces outils, et trouvent souvent le low‑code idéal.

Le low‑code est‑il une bonne idée ?

Le low‑code est une excellente idée ! De nombreux besoins métiers se prêtent au low‑code, avec à la clé des applications créées et déployées bien plus vite qu'avec des approches traditionnelles. On parle de créer des applications en quelques jours plutôt qu'en quelques mois voire plus.

Le low‑code est‑il difficile ?

Le low‑code est bien plus simple que le développement traditionnel, et les plateformes modernes incluent d'excellentes formations en ligne, des assistants et des outils d'aide à la conception.